🌾 Lancé en 2024, le Plan de Surveillance Filière (PSF) renforce la qualité sanitaire des céréales françaises. Un outil collectif et numérique qui associe toute la filière pour rester compétitive et garantir la sécurité sanitaire.

SOMMAIRE :

1 – Un enjeu majeur pour la filière céréalière

2 – Le Plan de Surveillance Filière : un nouvel élan collectif

3 – Des objectifs clairs pour la sécurité sanitaire

4 – Premiers résultats et chiffres clés

5 – Le portail numérique : colonne vertébrale du dispositif

6 – Perspectives et dynamique collective

1 – Un enjeu majeur pour la filière céréalière

La filière céréalière occupe une place essentielle dans l’économie agricole nationale. Elle représente à elle seule plus de 538 000 emplois, environ 210 000 exploitations agricoles et quelque 1 500 entreprises de commerce et de transformation.

Les exigences de la réglementation en matière de sécurité sanitaire sont de plus en plus fortes. Dans le même temps, la filière doit rester compétitive à l’international. La qualité sanitaire des céréales reste un enjeu incontournable.

2 – Le plan de surveillance Filière : un nouvel élan collectif

Pour y répondre et dans la continuité du précédent observatoire Hypérion, Intercéréales a lancé le Plan de Surveillance Filière (PSF).

Ce plan associe tous les maillons de la filière, des producteurs aux entreprises de 2nde transformation.

Résultat d’une mobilisation collective de 14 fédérations représentant 11 métiers, ce dispositif couvre l’ensemble de la chaîne : de la production agricole à la 2nde transformation, en passant par la collecte, le stockage, la commercialisation et la 1^ère transformation.

Pour Bénédicte Renaud, responsable du PSF, le nouveau dispositif marque une rupture positive :

3 – Des objectifs clairs pour la sécurité sanitaire

Quatre objectifs au service de la sécurité sanitaire

Le Plan de Surveillance Filière poursuit plusieurs ambitions complémentaires. Il offre d’abord aux entreprises un outil concret pour adapter leurs propres plans de contrôle à leurs réalités quotidiennes. Il permet également de disposer de données consolidées et fiables, véritable base de dialogue avec les pouvoirs publics. Enfin, il contribue à anticiper l’apparition des risques sanitaires, en renforçant la veille sur les contaminants, qu’ils soient chimiques ou biologiques.

4 – Premiers résultats et chiffres clés

Des chiffres déjà significatifs

Dès la première campagne, les résultats sont parlants :

• Plus de 330 000 analyses collectées sur la récolte 2024.
• Toutes les céréales concernées : blé tendre, maïs, orge, avoine, sarrasin, etc.
• Des analyses couvrant les matières premières et produits destinés aussi bien à l’alimentation humaine qu'à l’alimentation animale.
• 90 entreprises participantes, reflétant déjà une représentativité forte des 11 métiers impliqués.

Pour expliquer ce succès, Bénédicte Renaud insiste sur l’implication de toute la chaîne :

5 – Le portail numérique : colonne vertébrale du dispositif

Le portail mis en place constitue la véritable colonne vertébrale du PSF, permettant :

• Un partage facilité des résultats des entreprises par les laboratoires.
• Un accès rapide aux résultats par contaminant.
• La visualisation des données consolidées en filière, tous métiers confondus, au travers de graphiques et d'un positionnement au regard de la réglementation.
• Une consultation en ligne rapide, sans perte de temps ni complexité technique.

Le portail tel qu’il est aujourd’hui est le fruit d’une collaboration du PSF avec le Plan de Surveillance des Oléoprotéagineux porté par cette filière, Terres Univia, l'interprofession des huiles et protéines végétales, Terres Inovia, l’institut technique de la filière des huiles et protéines végétales, ainsi que ITERG, l’institut spécialisé dans la transformation et la valorisation des ressources agricoles liées aux huiles et aux protéines végétales.

6 – Perspectives et dynamique collective

Au-delà des bénéfices techniques, le PSF s’impose comme un outil stratégique pour l’ensemble de la filière :

• Gain de temps pour les entreprises grâce à l’automatisation et à la mutualisation des données.
• Valorisation accrue des informations avec des données consolidées à l’échelle métier et filière.
• Meilleure préparation aux évolutions de la réglementation pour rester compétitif.
• Dialogue enrichi avec les pouvoirs publics, grâce à des données fiables et représentatives.

Pour la responsable du dispositif, la dimension collective est essentielle :

La solution développée pour la filière

La mise en place de ce dispositif a été rendue possible grâce à un partenariat technologique avec ISAGRI INGENIERIE, qui a conçu et déployé la plateforme numérique.

Le portail devait répondre à un double défi : être suffisamment solide pour traiter un volume très important de données, tout en restant simple d’utilisation pour des profils d’entreprises très différents. La sécurité et la confidentialité des informations échangées étaient bien sûr des conditions indispensables.

Une dynamique à poursuivre

Avec déjà plus de 90 entreprises engagées, l’ambition est désormais de rassembler l’ensemble des métiers de la filière au sein du PSF.